Réussir son achat immobilier à l’étranger

Investissement immobilier à l'étrangerCertaines offres immobilières hors l’hexagone peuvent s’avérer alléchantes, avec des conditions d’achat fort avantageuses.

Mais avant de s’offrir la maison de ses rêves ailleurs que sur le territoire français, il convient de connaître les subtilités juridiques des autres pays européens, chaque pays appliquant une législation et une réglementation spécifiques.

Catégorie : Immobilier

Voici les 5 règles de prudence à adopter avant d’investir dans un bien immobilier à l’étranger.

1) Visiter soi-même le bien immobilier

Quels que soient le nombre de documents, de renseignements et de photos en ligne sur Internet disponibles pour mettre en valeur la qualité d’une habitation, il convient de ne jamais déroger à cette règle première : TOUJOURS se déplacer et effectuer une visite en personne, afin de se forger sa propre opinion sur la qualité intrinsèque du bien.

La visite en personne permet en outre de noter les détails impossibles à obtenir sur une fiche technique : nuisances sonores éventuelles, voisinage et environnement direct, superficie et conditions d’emplacement réelles, travaux de réaménagement possible ou non…

Il ne faut JAMAIS donner son accord s’en s’être rendu d’abord sur place, même si une personne de confiance se porte garant de la crédibilité de l’offre. Rien ne remplace les impressions ressenties lors de la visite des lieux ; une étape indispensable et nécessaire pour avoir une intime conviction.

2) Prendre en compte le risque de change.

Si vous achetez en dehors de la zone euro, ce paramètre est particulièrement important, plus encore si vous vous destinez à effectuer un achat sur plan avec lequel vous êtes amené à payer en plusieurs fois.

La négociation des échéances à un cours fixe est
le moyen le plus sûr pour être certain de
respecter le budget initialement prévu…

A chaque versement en effet, la parité entre les devises sera différente !

Un rapport de change qui peut bien sûr s’avérer à votre bénéfice, mais qui peut aussi vous être défavorable ; dans ce cas, il est alors impératif de négocier des échéances établies à un cours fixe au moment de la conclusion du contrat.

Un ‘détail’ dans le contrat qui peut s’avérer d’une précieuse utilité et qui peut vous permettre d’économiser des sommes conséquentes. La négociation des échéances à un cours fixe est le moyen le plus sûr pour être certain de respecter le budget initialement prévu… et pour éviter des calculs financiers complexes et rébarbatifs !

3) Se renseigner sur le contexte politique du pays

Même si vous comptez investir dans un pays que vous connaissez déjà par le biais de vacances ou de voyages professionnels, il est impératif d’obtenir des informations pertinentes sur la situation politique du pays et sur les conditions de sécurité qu’offre la ville où vous convoitez d’acheter un bien immobilier.

Une offre qui peut sembler être une bonne affaire peut finalement s’avérer empoisonnée lorsqu’il s’agit de revendre une habitation située dans un pays dirigé par un système totalitaire ou dans une nation où les tensions et les conflits armés sont fréquents.

Plus le contexte politique, économique et social de la zone géographique concernée est instable, plus il sera compliqué de trouver un acheteur ou un locataire potentiel !

4) Demander l ’expertise d’un spécialiste

Les conseils d’un professionnel de l’immobilier peuvent s’avérer fort judicieux dans le cas d’un achat à l’étranger.

D’une part parce que l’appui d’un conseiller juridique est un atout majeur pour appréhender efficacement des législations et des réglementations - changeantes pour chaque pays – parfois surprenantes, mais aussi parce qu’un agent immobilier spécialisé dans une région particulière du monde vous assurera la garantie que les négociations et les tractations - souvent effectuées dans une langue locale que vous ne maîtrisez pas forcément - se déroulent dans un climat de confiance et de respect mutuel.

Le notaire se révèle être un personnage incontournable dans un achat immobilier à l’étranger : c’est lui qui sera le plus compétent pour vous conseiller au sujet du droit en vigueur dans le pays concerné, tout en assurant l'enregistrement de l'opération auprès des autorités légales.

Mentionnons également que si une demande de crédit est nécessaire pour financer l’achat, il est fortement conseillé de la faire dans un établissement français, non seulement parce que la négociation sera sans doute plus aisée qu’à l’étranger, mais surtout parce que les banques françaises bénéficient actuellement d’un taux d'intérêt historiquement bas.

5) Fiscalité, attention danger !

Pour finir, les investisseurs qui s’intéressent à un achat immobilier à l’étranger doivent impérativement se renseigner sur les conventions fiscales en vigueur.

Si les pays de l’Union européenne bénéficient tous d’une convention bilatérale avec la France qui fixe le lieu où vous devez vous acquitter de l'impôt (en France ou dans l'autre pays), il n’en va pas forcément de même ailleurs.

Si le pays convoité ne possède pas une telle convention fiscale, vous serez taxé… deux fois !

A propos

Les représentants des organisations syndicales d'employeurs et de salariés ont recherché, dans les dispositions contractuelles adoptées, à donner aux salariés des secteurs concernés un statut collectif leur assurant :

Informations

vendredi 20 janvier 2012
Catégorie : Syndics de coproprietes
...Caisse d’Epargne et Banque Populaire, souhaite céder la filiale d’administration de biens immobiliers Foncia mais n’a pas encore identifié d’acheteur, rapporte lundi La Tribune.

BPCE doit présenter jeudi, en marge de ses résultats, son plan stratégique qui devrait notamment prévoir la cession de plusieurs actifs du groupe, selon la presse. Acheté au prix fort par Banque Populaire en janvier 2007, Foncia a, depuis, vu sa valeur comptable s’effondrer.

Administrateurs

samedi 21 janvier 2012
Catégorie : Administrateurs de biens
L’association des responsables de copropriété (ARC) s’est inquiétée mercredi de l’avenir de l’administrateur de biens Sagim, placé en redressement judiciaire, qui gère notamment Grigny 2 (Essonne), la plus importante copropriété en France avec plusieurs milliers de logements.

« La Sagim pourra être mise en liquidation judiciaire dans les semaines ou les mois qui viennent », affirme, dans un communiqué, l’ARC, qui s’interroge sur « la probabilité pour les copropriétaires de retrouver 100% » de leur dépôt chez cet administrateur de biens.